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du timelapse
SA CONCEPTION
- FABRICATION
- INSTALLATION
- LE TIMELAPSE
L’ingénierie de la bidouille.
Ma Muraille de Chine
FILM DOCUMENTAIRE en cours de réalisation
Saint-Jacques, quartier de mon enfance.
Avant de quitter le Puy-de-Dôme il y a quarante ans, j’ai grandi principalement dans le quartier Saint-Jacques à Clermont-Ferrand, plus précisément dans une barre géante de béton surnommée « la Muraille de Chine » dans laquelle j’ai vécu de 1963 à 1979.
Depuis, je revenais presque tous les ans « en pèlerinage » dans le quartier, ma mère étant restée sur Clermont-Fd à Beaumont. Je me baladais aux alentours du vaste bâtiment, le point de vue y est exceptionnel, c’était un berceau de ma mémoire.
Il y a trois ans, suite à la connaissance de sa déconstruction prochaine et restant dans la continuité d’une démarche artistique, l’idée a germé en moi de consacrer un film documentaire à La Muraille de Chine sous forme d’hommage.
C’est au cours des premiers travaux de recherche et d’écriture que j’ai découvert la « Maison du Projet Saint-Jacques ». Quelle aubaine !
Suite à mes échanges avec les responsables en charge des projets, c’est avec bonheur que j’ai appris que mon projet retenait leur attention.
Un duo de circonstance
RÉAL
Antonio
Alvarez
Infographiste, directeur artistique, plasticien, performer, réalisateur, …
CHEF-OP
Charles
Rostan
Réalisateur, vidéaste, photographe, chef -op, directeur de la photographie, cadreur, musicien, …
Une rencontre au Domaine Royal de Randan
J’ai eu l’occasion de connaître le photographe Charles Rostan sur les conseils avisés de Fabrice Borie qui était en charge pour La Maison du Projet, de rencontrer et sélectionner les artistes qui proposaient des projets autour de cet événement majeur qu’a été la déconstruction de la Muraille de Chine.
Je me rendis au Domaine Royal de Randan où le Fond Régional d’Art contemporain Auvergne avait souhaité convier l’artiste clermontois Charles Rostan.
Pour cette exposition le FRAC Auvergne avait sélectionné douze portraits d’hommes et de femmes dont les histoires singulières étaient mêlées à l’histoire intime de Charles qui, en 1975 à l’âge de 6 ans, avait fui le Vietnam avec sa famille pour venir s’installer en France.
Touché par son exposition, c’est alors que je lui proposai de faire les images de mon premier film.
Ce qu’il accepta avec beaucoup d’enthousiasme.